Le Groupe de travail marocain pour la Palestine a annoncé avoir déposé une plainte pour « crimes de guerre et génocide » contre Miri Regev, la ministre israélienne des Transports et de la sécurité routière, qui participe actuellement à une rencontre internationale au Maroc.
La plainte a été déposée lundi 17 février devant la Cour d’appel de Rabat, indique un communiqué du Groupe de travail signé par son secrétaire national. La ministre israélienne, qui doit prendre part au quatrième Congrès mondial sur la sécurité routière, prévu du 18 au 20 février à Marrakech, est accusée de crimes commis dans le passé et de complicité, en tant que membre du gouvernement actuel, dans la commission de violations graves des droits de l’homme, notamment de crimes de guerre et de génocide contre le peuple palestinien.
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« La présence de Miri Regev sur le sol marocain constitue une provocation flagrante aux sentiments du peuple marocain, qui a toujours soutenu la cause palestinienne et défendu les droits du peuple palestinien à la liberté et à la justice », a précisé la note, invitant les autorités judiciaires marocaines à prendre les mesures légales nécessaires contre Regev, conformément aux lois internationales et nationales criminalisant les crimes de guerre et les violations graves des droits de l’homme.
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Cette action judiciaire contre Miri Regev intervient dans un contexte de manifestations généralisées contre la normalisation avec Israël dans plusieurs pays arabes, dont le Maroc. Le royaume est également partie aux accords d’Abraham en 2020.