Maroc : les restaurateurs dénoncent le payement des taxes locales
Dans une lettre adressée au ministère de l’Intérieur ce lundi 15 février, l’Association nationale des patrons des cafés et des restaurants au Maroc (ANPCRM) demande une audience...
Autorisés à ouvrir depuis ce mardi 23 juin prochain, après plusieurs mois d’arrêt de leurs activités avec une capacité d’accueil de 50%, les patrons de cafés et restaurants ne sont pas (encore) satisfaits des conditions de réouverture. Ils veulent rencontrer les autorités de tutelle pour leur exprimer leur ressenti.
Les patrons des cafés et restaurants ne sont pas satisfaits des conditions d’ouverture imposées par les ministères de la Santé, de l’Intérieur, de l’Industrie et du commerce. Après avoir congédié la totalité de leurs ressources humaines, ils sont désormais dans le dilemme. Ces patrons ne savent plus quel choix faire parmi leurs employés s’ils doivent se soumettre à la décision du gouvernement d’ouvrir avec la moitié de leur capacité d’accueil.
Dans une déclaration à Hespress, le président de l’Association nationale des patrons de cafés et de restaurants du Maroc, Noureddine Harrak, a rappelé qu’une rencontre était prévue entre sa coopération et certaines autorités municipales pour discuter des nouvelles conditions d’ouverture, ce lundi.
Malheureusement, il soutient qu’en lieu et place d’une rencontre avec leur corporation avant toute décision, ils ont été informés de la décision conjointe des autorités dans la presse locale. S’il reconnaît la pertinence de cette décision de rouvrir avec la moitié de leur capacité au regard de la situation épidémiologique, il souligne que leurs revendications n’ont pas été prises en compte et que sa corporation n’est également pas informée des mesures liées au volet sanitaire, stérilisation des locaux et de la prise en charge du personnel.
Le représentant des professionnels du secteur de la restauration regrettent n’avoir pas rencontré comme prévu le Comité de veille avec qui ils auraient voulu discuter "de la gestion de la crise et de toutes les accumulations de charges (facture d’eau et d’électricité, impôts …)", et de la gestion du personnel.
Si à Tanger, les professionnels du secteur ont été invités par l’édile de la ville pour discuter des nouvelles mesures de réouverture, les autres conseils de la ville, n’ont rien fait pour rencontrer les professionnels de leur ville sur la réouverture, dans "un contexte de crise financière", se désole le patron des restaurateurs et des propriétaires de bars.
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