Les cafés à chicha pullulent à Tanger
Seulement 3 en 2009, le nombre de cafés à chicha à Tanger est passé à 200 en 2019. Ceci au nez et à la barbe des autorités PJD en charge de la gestion de cette importante ville...
Le narguilé divise cafetiers, riverains et autorités locales en raison du flou juridique autour de sa consommation et de sa commercialisation.
"Le narguilé n’est pas formellement interdit par les lois en vigueur", a déclaré Brahim Menkar, avocat au barreau de Rabat, dans un entretien accordé à Assabah. Les décisions d’interdiction des autorités locales ou les descentes effectuées par la police dans certains espaces touristiques, a-t-il indiqué, sont la résultante des réclamations de riverains. A l’en croire, ces derniers dénoncent les odeurs dégagées par ces produits et les phénomènes de prostitution et de consommation de drogue.
C’est ce qui explique d’ailleurs la décision de certains gouverneurs d’interdire la consommation et la commercialisation du narguilé dans leur préfecture. C’est le cas de l’ancien gouverneur de Meknès, rappelle la même source. Celui-ci avait instruit tous les départements de la préfecture à l’effet de lutter contre ce fléau. Pourtant, aucun arsenal juridique n’a prévu ni la consommation ni la commercialisation du narguilé.
Les fournisseurs du narguilé, eux, profitent de ce flou juridique. Bon nombre d’entre eux vendent le produit à grande échelle à Casablanca et ses environs.
Aller plus loin
Seulement 3 en 2009, le nombre de cafés à chicha à Tanger est passé à 200 en 2019. Ceci au nez et à la barbe des autorités PJD en charge de la gestion de cette importante ville...
Deux infirmières ont été surprises, à l’intérieur d’une salle de l’Hôpital provincial de Khouribga, en train de fumer la chicha, en compagnie de deux hommes étrangers....
Plusieurs descentes de police ont eu lieu ces derniers jours dans les cafés proposant le narguilé et la chicha à Fès.
Ces articles devraient vous intéresser :