Maroc : flou juridique autour du narguilé
Le narguilé divise cafetiers, riverains et autorités locales en raison du flou juridique autour de sa consommation et de sa commercialisation.
Fès en guerre contre la chicha et le narguilé
Plusieurs descentes de police ont eu lieu ces derniers jours dans les cafés proposant le narguilé et la chicha à Fès.
Dans un communiqué, la préfecture de police indique avoir procédé à la fermeture de 8 cafés et de 4 clubs proposant du narguilé. Une serveuse qui vendait apparemment des psychotropes aux clients a été placée en détention, précise la même source.
Ce renforcement des contrôles de la part de la police survient après plusieurs plaintes des habitants et des riverains qui dénoncent non seulement le bruit mais aussi la débauche et la vente de drogue. A plusieurs reprises, la prolifération des cafés-chicha à Fès avait été débattue au sein du conseil municipal qui a finalement décidé de prononcer la fermeture pure et simple de ces cafés.
Selon le journal l’Economiste, les autorités locales ont « procédé aussi à la promulgation de décisions interdisant la consommation du narguilé, afin de lutter contre la propagation de ce phénomène ».
Ce n’est pas la première ville au Maroc à faire la chasse au narguilé, Casablanca, Meknès, Tanger ou encore Marrakech avaient également pris dans le passé des décisions similaires en conseil municipal sans qu’elles ne soient réellement respectées sur le terrain.
Aller plus loin
Le narguilé divise cafetiers, riverains et autorités locales en raison du flou juridique autour de sa consommation et de sa commercialisation.
Ces articles devraient vous intéresser :