
Le Maroc attire plus que jamais les investissements étrangers. En témoigne le dernier rapport publié par l’Office des Changes.
Après 11 années d’existence, Lexmark international vient de mettre fin à ses activités au Maroc. Officiellement, il est question de rationalisation des charges, de perte du marché et de coupes budgétaires.
L’ancienne division "Impression" d’IBM, devenue indépendante en 1991 en raison d’une opération de scission d’actifs à la bourse de New York, a procédé à la liquidation de sa filiale, Lexmark international Africa, rapporte Challenge. Il s’agit d’une entité créée il y a 11 ans, afin de piloter ses opérations commerciales en Afrique et dans les Départements et Territoires français d’Outre-mer (Dom-Tom).
Depuis son rachat en fin 2016 par un consortium d’investisseurs asiatiques, composé du fabricant chinois de puces pour cartouches d’encre, Apex technology, du fonds asiatique, PAG Asia capital, et de Legend capital (anciennement Lenovo Capital), les difficultés financières de la filiale se sont accumulées.
Dès lors, les trois PDG qui se sont succédé, ont œuvré pour la rationalisation des charges et pour des coupes budgétaires. Ces mesures ont irréversiblement entraîné la suppression de milliers d’emplois de par le monde.
En outre, les imprimantes ’’Lexmark’’ ne font plus recette en raison de la forte concurrence, les marques HP et Canon détenant plus de 50% du marché.
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