Maroc : Le prix élevé de l’huile d’olive engendre un trafic massif
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Au Maroc, l’huile d’olive sera plus chère dans les mois à venir. À l’origine de cette nouvelle envolée prévue, plusieurs facteurs notamment le manque d’eau dont souffrent les producteurs au niveau des zones irriguées.
Les Marocains vont débourser plus d’argent pour acheter l’huile d’olive. Son prix risque de dépasser les 100 dirhams par litre contre 95 dirhams par litre, actuellement dans les grandes surfaces, et entre 80 dirhams par litre et 90 dirhams par litre dans les circuits normaux, apprend Médias24 auprès de ses sources. Celles-ci expliquent : « À ce stade, nous ne pouvons pas nous prononcer sur le prix exact qu’atteindra l’huile d’olive, mais vu les prix actuels pratiqués pour les olives, le prix de l’huile sera certainement très élevé ».
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Trois principaux facteurs expliquent cette éventuelle flambée de prix. Il y a d’abord le manque d’eau. « En raison de la situation hydrique actuelle, l’eau d’irrigation a été suspendue dans plusieurs bassins de production. Les producteurs au niveau des zones irriguées, notamment à partir des barrages, souffrent du manque d’eau et n’irriguent pas ». Conséquence : les oliviers se trouvent dans l’incapacité de récupérer l’eau et les aliments nutritifs perdus durant les épisodes de chaleur de l’été, qui se sont poursuivis en hiver et en automne. « Nous sommes à la cinquième de sécheresse, et les arbres sont fatigués », fait-on observer.
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Le deuxième facteur, c’est le manque de pluie. « Pour ce qui est des producteurs dans les zones bour, il n’y a quasiment pas eu de précipitations cette année, ce qui impacte drastiquement la production ». La sécheresse est aussi à l’origine de la flambée des prix de l’huile d’olive. Le cycle végétal des oliviers ne couvre plus la période allant de janvier à octobre, au cours de laquelle les producteurs avaient la possibilité d’irriguer pendant 10 mois. L’irrigation ne se fait plus pendant quatre à cinq mois, et il n’y a plus de pluie sur le reste du cycle.
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L’olivier représente 65 % de l’arboriculture nationale, avec 750 000 ha en bour et 450 000 en irrigué, est-il par ailleurs précisé.
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