Cette condition, publiée sur un site de recrutement, a suscité l’indignation des internautes et des défenseurs des droits humains, qui y voient une violation de la liberté de culte garantie par la Constitution marocaine, rapporte Telquel.
A lire : JO 2024 : le CIO autorise le port du voile, malgré le non français
En effet, l’article 3 de la Constitution de 2011 stipule que « l’islam est la religion de l’État, qui assure à tous la libre pratique des cultes », tandis que l’article 175 interdit toute révision des dispositions relatives à la religion islamique. La loi-cadre n°51.17 sur le système d’éducation et de formation met également l’accent sur les valeurs d’ouverture, de modération, de tolérance et de dialogue.
Cette affaire rappelle un incident similaire survenu en juin dernier, où un tribunal de Marrakech a condamné une école de la mission française pour avoir refusé une élève voilée. Le tribunal a réaffirmé le droit à l’éducation sans discrimination et a imposé une amende à l’établissement.