Voile dans le sport : critiqué, le Conseil d’État met en garde
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Face à la polémique autour de la décision française, le Comité international olympique (CIO) autorise le port du voile islamique à l’intérieur du village des athlètes lors des Jeux olympiques de Paris qui se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris.
« Pour le village olympique, les règles du CIO s’appliquent. Il n’y a aucune restriction sur le port du hijab ou de tout autre vêtement religieux ou culturel », a déclaré un porte-parole du CIO. Le village olympique sert de résidence temporaire à des milliers d’athlètes pendant les Jeux et offre des espaces communs tels que des réfectoires et des installations de loisirs.
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La décision du CIO fait suite aux déclarations de la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. Invitée sur le plateau de Dimanche en politique sur France 3, elle a affirmé que la France reste attachée « à un régime de laïcité strict ». « Cela veut dire l’interdiction de toute forme de prosélytisme, la neutralité absolue du service public, a expliqué la ministre des Sports. Les représentants de nos délégations dans nos équipes de France ne porteront pas le voile. »
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La ministre française a rappelé que la position française s’appuyait sur une décision du Conseil d’État. En juin, le juge administratif suprême français a rejeté la requête des Hijabeuses – un collectif de joueuses musulmanes qui réclamaient l’annulation de l’article premier du règlement de la Fédération française de football (FFF) qui interdit depuis 2016 le port de tout « signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale ».
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Mardi, le service de presse du ministère des Sports a déclaré à CNN que Castéra avait « simplement rappelé la loi ». “Conformément” à la décision du Conseil d’État, « les équipes françaises sont soumises au principe de neutralité du service public, à partir du moment où elles sont sélectionnées à cette fin dans toutes les compétitions nationales et internationales », a expliqué le ministère. Et d’ajouter : « Ainsi, le port du foulard (ou de tout autre accessoire ou tenue manifestant une appartenance religieuse) n’est pas possible lorsqu’on représente la France dans une compétition sportive nationale ou internationale ».
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