Le ministre répondait ainsi à une question d’actualité qui lui a été posée à la Chambre des représentants sur « la promotion des investissements au Maroc ». Il a expliqué que le taux d’investissement a contribué à la réalisation d’un saut qualitatif en matière d’infrastructures, notamment les réseaux autoroutiers, le train à grande vitesse (TGV) ou encore le port Tanger-Med.
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Autant de transformations qui ont permis d’attirer encore plus d’investissements directs étrangers (IDE) et qui ont contribué à booster la création industrielle dans le secteur aéronautique et automobile.
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Toutefois, selon le ministre, le secteur privé ne fournit qu’un tiers du total de ces investissements, d’où la nécessité de mettre en place une nouvelle stratégie capable d’inverser la répartition actuelle entre investissement public et investissement privé et à stimuler l’investissement privé afin d’atteindre, d’ici 2035, en moyenne les deux tiers de l’investissement total, comme conseillé dans le nouveau modèle de développement (NMD).
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Au cours de son intervention, le ministre a fait remarquer que le Maroc a réalisé, au cours des 20 dernières années, plusieurs exploits en matière d’amélioration du climat des affaires. « Ils ont contribué à faire du Maroc une destination d’investissement mondialement reconnue ». Mais il reste tellement de défis à relever, notamment en ce qui concerne l’immobilier, les procédures administratives, les coûts de l’énergie, le capital humain, le financement, les infrastructures, la logistique, les transports ou encore les marchés publics.