"Psst" : le harcèlement de rue omniprésent au Maroc ?
Au Maroc, le harcèlement de rue est un phénomène sous-estimé qui prend de l’ampleur. Témoignage poignant d’une victime.
C’est une avancée majeure selon la ministre de la Famille Bassima Hakkaoui, qui vient de s’exprimer sur l’adoption du projet de loi relatif aux violences faites aux femmes.
Voté en juin 2016 par la première chambre, le texte vient d’être validé par la deuxième chambre par 23 voix contre 15 votes, rapporte le site telquel.ma.
« La loi contre la violence faite aux femmes est encadrée par un ensemble de définitions qui couvrent presque toutes les formes de violence qui peuvent être pratiquées contre les femmes dans différents contextes, que ce soit à la maison, dans la rue, au travail ou ailleurs », s’est félicitée la ministre.
Parmi les dispositions prévues dans cette nouvelle loi, des peines de prison contre le harcèlement dans un lieu public avec un emprisonnement de un à six mois et une amende pouvant atteindre 10.000 dirhams. La peine est doublée si l’auteur du harcèlement est un proche. La loi englobe également les propos ou insinuations à caractère sexuel envoyés par SMS, messages vocaux ...
Par ailleurs, forcer une fille à se marier est dorénavant puni par la loi d’une peine de prison de un à six mois et d’une amende comprise entre 10.000 et 30.000 dirhams.
Aller plus loin
Au Maroc, le harcèlement de rue est un phénomène sous-estimé qui prend de l’ampleur. Témoignage poignant d’une victime.
Ces articles devraient vous intéresser :