Dans une déclaration à la Chambre des conseillers rapportée par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, Mezzour a indiqué que « le Maroc dispose d’un arsenal juridique important, notamment la procédure de cessation de travail figurant dans le statut général de la fonction publique ainsi que dans la loi n° 12.81 relative aux retenues sur les salaires des fonctionnaires, des agents de l’État et des collectivités locales qui s’absentent de leur travail sans raison valable ».
Pour la ministre de la Transition numérique, des mesures préventives comme l’installation des appareils de « pointage » servant à contrôler l’entrée et la sortie des fonctionnaires, peuvent être prises. De même, des contrôles inopinés dans les départements ministériels peuvent être organisés pour lutter contre l’absentéisme des fonctionnaires.
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Mezzour a rappelé que « l’absence au travail d’une manière illégale constitue une violation des obligations professionnelles qui a pour effet de nuire aux intérêts des usagers, d’entraver l’investissement et de porter atteinte à l’intérêt général », soulignant l’importance des certificats collectifs de présence et d’absence des fonctionnaires publics.
Ces documents attestant de la présence au poste des fonctionnaires, sont périodiquement envoyés aux services de la Trésorerie générale du royaume (TGR) pour les comparer avec les listes des salaires perçus par ces derniers. Des mécanismes de contrôle de ces mesures ont été mis en place dans les administrations, assure la ministre.