Sur les 1160 postes, le nombre de désignation des femmes à des postes de hauts responsabilités ayant fait l’objet de concertation lors des conseils de gouvernement s’élève à 137 soit 22,8%. Cet indice est relevé par le rapport sur les ressources humaines, rapport lié au projet de la Loi de finances 2021. Les nominations au poste de directeur représentent le taux le plus élevé avec 71%, soit 824 nominations. On a ensuite 128 personnes, soit 11% nommées comme doyens de Faculté. On retient après le poste d’ingénieur général, d’administrateur général, de secrétaire général, d’inspecteur général et de président d’université.
L’enseignement Supérieur et de la recherche scientifique est le secteur ayant enregistré plus de nominations de femmes depuis 2012. Le ministère de l’Intérieur a enregistré seulement quatre nominations de femmes. Le ministère de l’Aménagement sort avec 35 femmes. Bien que le taux de nominations des femmes ait passé de 16% en 2012 à 21% au premier semestre 2019, le taux n’a pas atteint le niveau espéré, pour l’inclusion des femmes au processus de développement économique et social du Maroc.
Dans son discours au Parlement, le roi Mohammed VI a exhorté le gouvernement à "opérer une révision profonde des critères et des procédures de nomination aux postes supérieurs, afin d’inciter les compétences nationales à intégrer la fonction publique et à la rendre, in fine, plus attractive". Un appel qui intervient à une période où les partis de la majorité sont accusés d’annoncer des nominations sans prendre en compte la compétence et le mérite.