Au Maroc, des scènes des élèves déchirant leurs cahiers et livres pour annoncer la fin de l’année scolaire, se sont reproduites.
En dépit de la suspension des cours, décidée par les autorités marocaines, les étudiants de l’École nationale de commerce et de gestion (ENCG) ont été surpris de la décision de maintien des dates de dépôt des rapports de stage.
Plusieurs étudiants disent ne pas comprendre comment une telle décision a été prise, alors que le pays traverse une crise sanitaire aussi grave. Ils sont nombreux à exprimer "leur incapacité à effectuer des stages et à rendre leur rapport dans le délai imparti par l’administration". Après la décision du ministère de l’Éducation nationale, "la plupart des étudiants sont retournés chez eux dans d’autres villes pour respecter les consignes de sécurité"., rapporte Hespress.
Pire encore, à cause des mesures préventives prises par le gouvernement, la plupart des entreprises qui devaient accueillir les stagiaires durant cette période, ont annulé ou reporté les stages en raison de l’épidémie. "Certaines entreprises font actuellement du télétravail et ne peuvent pas encadrer les stagiaires à distance".
Elles indiquent ne pas savoir si l’école avait le droit d’obliger les étudiants à aller faire leurs stages alors que le ministère de l’Éducation nationale a donné des instructions pour la fin des cours afin d’éviter la propagation de l’épidémie. "C’est comme s’ils défiaient les règles" en maintenant les dates butoir pour le dépôt des rapports de stage et projets de fin d’études au 29 mai.
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