
La consommation électrique au Maroc a atteint un niveau record, s’établissant à 7 310 mégawatts, selon le ministère de la Transition énergétique et du développement durable.
Il y a quelques jours, les autorités espagnoles s’étaient félicitées de l’accord d’interconnexion signé avec le Maroc, qui prévoit la livraison d’électricité par le royaume à des prix assez bas et qui fait suite à la mise à mort programmée de plusieurs centrales électriques en Espagne.
S’il est intéressant financièrement sur le papier, celui-ci pourrait s’avérer très nocif pour l’environnement. Hier, la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, a qualifié cet accord de risqué et reconnu qu’une enquête est actuellement menée pour en connaître les effets sur l’environnement. De plus, le Maroc pourrait générer, dit-on, des distorsions sur le marché en produisant du CO2 sans le payer, ce qui a poussé la Commission européenne et la Commission de la concurrence espagnole à s’intéresser à la question.
Dans une intervention au Sénat espagnol, la ministre a affirmé que la fermeture des mines et des centrales a été décidée il y a déjà plus de 8 mois, répondant à un responsable du Parti populaire (opposition de droite) qui accusait le gouvernement socialiste d’avoir fermé des centrales qui « pouvaient survivre au moins jusqu’en 2050 ».
De plus, selon le sénateur de droite, pour la première fois en décembre dernier, juste après la fermeture des centrales en Espagne, la balance énergétique a été favorable au Maroc qui, quelques semaines auparavant, venait d’ouvrir une nouvelle centrale thermique. C’est, selon lui, une « transition express » et idéologique qui mène les Espagnols « à l’abîme ».
Ces articles devraient vous intéresser :