Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac
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Le parquet de la Cour d’appel de Kénitra a ordonné le placement en détention de cinq conseillers communaux, accusés de corruption dans le cadre de l’élection prochaine du nouveau président du Conseil de la ville, en remplacement de l’ancien, destitué.
Mohamed Talmoust, du Mouvement démocratique et social, et Abdallah Mbirik, de l’Union marocaine pour la démocratie, ont été placés en détention à la prison locale de Kénitra, tandis que Najla Dahaji et Bouchra Bouhaddioui, du Rassemblement national des indépendants (RNI), et Khayra Anahari, du Parti du progrès et du socialisme (PPS), ont été incarcérées à la prison locale de Souk El Arbaa du Gharb, rapporte Mohamed El Ghalloussi, président de l’Association marocaine pour la protection de l’argent public, précisant que les mis en cause sont accusés de corruption, notamment de distribution de cadeaux, de pots-de-vin et de promesses dans la perspective de l’élection du nouveau président du Conseil municipal de Kénitra.
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Le désormais ex-président de la commune, Anas Bouanani (RNI), ainsi que ses deux adjoints, Fatima El Azri (Istiqlal) et Mustapha El Gamah (PPS), avaient été destitués en septembre dernier par le tribunal administratif de Rabat pour mauvaise gestion. Un processus a été lancé pour pourvoir à son remplacement. Les candidats ont encore jusqu’à demain, mardi 12 novembre, pour déposer leurs dossiers. El Ghalloussi salue l’arrestation de ces conseillers communaux : « Nous espérons que la justice sera ferme envers les personnes impliquées dans des affaires de corruption, y compris la corruption électorale, pour moraliser le domaine politique et protéger le processus électoral de tout ce qui pourrait nuire à son intégrité et sa transparence. »
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Dans une publication sur son compte Facebook, il a indiqué que « la corruption prend de l’ampleur et menace l’État et la société, et qu’une volonté politique réelle est nécessaire pour rompre avec la corruption, le pillage des deniers publics et l’enrichissement illicite par l’exploitation de positions de décision publique »,
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