La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
S’il est une pratique qui prend de l’ampleur au Maroc, c’est bien l’émigration des élus du Parti de la justice et du Développement (PJD). Ils se servent de leur statut d’élu pour émigrer vers le continent américain, au détriment des citoyens qui les ont élus et qu’ils sont censés servir.
L’élection sert de tremplin à l’immigration à bon nombre de cadres du Parti de la justice et du Développement (PJD). Une fois élus, ceux-ci préparent leur dossier d’immigration, dans le secret le plus absolu, et finissent par quitter leur circonscription en toute discrétion.
C’est le cas de Rachid Brima, vice-président de l’arrondissement communal de Ben M’sik, et, par ailleurs, secrétaire régional de la jeunesse du PJD, dans la région de Casablanca-Settat. Cet élu s’est déjà installé au Canada. Il avait préparé la voie à son immigration en créant une entreprise dans le domaine de la communication et de l’événementiel, indique le quotidien Assabah.
Il ne sera pas le seul. Yacine Tayeî, un autre membre de la jeunesse du PJD, a également immigré au Canada. Celui-ci assumait les fonctions de secrétaire provincial du PJD, dans la préfecture de Ben M’sik. Tout comme Rachid Brima, il a préparé son immigration en toute discrétion.
Bien avant eux, A.B., vice-présidente du conseil de l’arrondissement de Maârif et membre du conseil de la ville de Casablanca, s’était envolée pour les Etats-Unis, détaille la même source.
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