Selon l’équipe de chercheurs du MIT, le Maroc se positionne sur le continent en tant que leader à travers la formation d’experts africains en énergies renouvelables et en agriculture durable. Sur le plan mondial, le royaume occupe la 26ᵉ place au niveau de l’Index, juste derrière le Kenya, 23ᵉ. Avec cette position, le royaume figure dans la catégorie the greening middle » qui comprend « les 20 pays qui progressent ou s’engagent à construire un avenir vert ».
Il s’agit de la deuxième meilleure catégorie du classement qui compte l’Australie, l’Italie, ou la Corée du Sud, juste devant les « climate laggards » (les pays dont la transition verte est lente) et les « climate abstainers », c’est-à-dire les pays encore à la traîne en matière d’économie verte comme l’Algérie, l’Iran et la Turquie.
Pour les spécialistes du MIT, le Maroc est un pays modèle en matière d’énergies renouvelables. Il dispose de politiques climatiques ambitieuses, à l’instar d’Israël et de la Corée du Sud, respectivement 38ᵉ et 31ᵉ du classement. Le même rapport évoque l’initiative d’un débat national par le roi Mohammed VI sur l’avenir de l’énergie il y a plus de dix ans. Elle a permis d’aboutir à une refonte fondamentale de la politique environnementale du Royaume, avec l’objectif de porter à 52 % la part du renouvelable dans son mix énergétique en 2030. À noter que la première place mondiale est occupée par trois pays scandinaves : l’Islande, le Danemark et la Norvège.