La pénurie de médecins persiste au Maroc. Par ailleurs, la réduction de la durée de formation en médecine suscite actuellement une vive protestation de la part des étudiants.
S’il est une pratique qui s’enracine au fil du temps au Maroc, c’est bien l’augmentation continuelle des frais de scolarité, d’inscription voire d’assurance, dans des écoles privées. Tout se passe face au Ministère de l’Education nationale, qui, visiblement, montre un laxisme déconcertant.
En l’absence d’un système éducatif performant, bon nombre de parents d’élèves ont recours aux établissements d’enseignement privé. Selon le quotidien Al Massae, ce choix est pavé d’embûches car les écoles fixent des frais d’inscription voire d’assurance qui connaissent chaque année une augmentation substantielle. Le cas le plus remarquable concerne les frais d’assurance, indique la même source.
Les établissements exigent des sommes d’argent qui varient entre 1000 et 3000 dirhams alors qu’il est connu de tous que la prime d’assurance est comprise entre 20 et 100 dirhams pour chaque élève, précise la même source.
Pourtant, il existe des circulaires du Ministère de l’Education nationale qui encadrent le secteur, notamment, les dispositions relatives à l’assurance et aux frais d’inscription et de scolarité. Mais, force est de constater que certains établissements d’enseignement privé foulent au pied les textes élaborés dans ce sens, s’emporte le journal.
Tout porte à croire que le Ministère de l’Education nationale manque de fermeté. Il est impérieux qu’il joue le rôle qui est le sien, afin d’assainir le secteur, soutient Al Massae.
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