Au Maroc, l’école privée réussit bien mieux que le public
Les établissements privés au Maroc ont, en général, de meilleurs résultats que ceux du public. Il se dégage un écart entre le niveau de performance des élèves, selon conseil...
Le désaccord entre certains parents d’élèves et des écoles d’enseignement privé préoccupe le ministre de l’Éducation nationale. Il est revenu sur la situation devant les députés membres de la commission parlementaire permanente chargée de l’enseignement à la chambre des représentants.
Ils sont un certain nombre de parents d’élèves qui ne veulent pas régler la totalité des frais de scolarité en raison de la suspension des cours présentiels. Les élèves concernés devront poursuivre leurs études ailleurs. Mais selon le ministre, « l’alternative du public brandie par les parents d’élèves n’est pas possible ».
Devant les parlementaires, Saaïd Amzazi, a déclaré qu’une « migration du secteur privé vers le public ne doit pas avoir lieu puisque cela voudrait dire que l’État a échoué à trouver une solution à cette crise ». En plus, il a souligné que « l’école publique n’est pas prête à recevoir ces effectifs importants qui viendront des écoles privées ». Cela reviendrait à « mettre en péril l’architecture de l’enseignement privé », rapporte Aujourd’hui le Maroc.
La seule issue possible à cette crise est de « trouver un terrain d’entente entre les parents d’élèves et les écoles privées ». Le ministère de l’Éducation ne peut que jouer la carte de la médiation dans cette affaire. C’est en cela que le ministre regrette l’absence d’une loi pour réglementer l’enseignement privé au Maroc, surtout en ce qui concerne les frais de scolarité et d’assurance. Il a exhorté la commission à travailler pour « faire adopter cette loi avant fin juillet ». Ce qui va constituer un très grand acquis comme ce fut le cas avec la loi-cadre adoptée juste avant de partir en vacances l’été dernier. Tout ceci dans une « approche participative avec les parties concernées », a précisé le ministre. Mais les représentants du secteur ne semblent pas entrevoir la chose de cette façon.
Selon le journal, l’association représentant le secteur a annoncé son intention de recourir à la grève pour dénoncer la situation actuelle. Si rien n’est fait pour un retour à la paix, la rentrée prochaine pourrait être hypothéquée dans le secteur privé car en dehors du bras de fer avec certains parents d’élèves, l’enseignement privé traverse une crise financière qui pourrait engendrer la faillite de nombreux établissements.
Aller plus loin
Les établissements privés au Maroc ont, en général, de meilleurs résultats que ceux du public. Il se dégage un écart entre le niveau de performance des élèves, selon conseil...
Ces articles devraient vous intéresser :