Le Maroc a clôturé l’année 2011 avec un déficit de 6,1% du PIB, un record depuis les années ’80. C’est le ministre de l’Economie et des Finances Nizar Baraka, qui en a fait part lundi à Rabat.
Nizar Baraka a imputé ce déficit au coût de la caisse de compensation et du dialogue social, mais aussi à la flambée des cours des matières premières dans le monde.
Malgré une conjoncture internationale défavorable, le Maroc a pu réaliser une croissance d’environ 5%, grâce à la reprise du Produit Intérieur Brut (PIB) non agricole, la hausse de la valeur ajoutée agricole et l’accélération du rythme des crédits bancaires.
Idriss Azami Al Idrissi, ministre délégué chargé du budget, a souligné pour sa part la bonne tenue de l’économie marocaine, malgré une hausse de 19,4% des dépenses publiques, soit 193,5 milliards de dirhams. Cette hausse concerne principalement les 48,8 milliards de dirhams absorbés par la caisse de compensation et l’envolée des salaires avec 88,6 milliards de dirhams.