Des Marocains résidant à l’étranger (MRE) figurent parmi les 8 500 bénéficiaires du nouveau programme d’aide au logement lancé par le roi Mohammed VI en octobre dernier.
Selon l’économiste américain et Senior Fellow au centre de recherche Policy Center for the New South (PCNS), Hinh T. Dinh, le Maroc a une occasion rêvée de se positionner parmi les sites viables pour les biens manufacturés, dont les produits médicaux.
Le ralentissement économique dû aux impacts du covid-19, constitue une occasion pour le Maroc de se positionner parmi les sites viables de fabrication, indique l’économiste Hinh T. Dinh. Dans un entretien à la MAP, il a précisé que la demande mondiale de produits médicaux sera maintenue au moins à moyen terme, créant de nouvelles opportunités pour les entreprises manufacturières dans des pays comme le Maroc. Des équipements médicaux simples comme les masques faciaux, les gants, les blouses et du matériel médical simple sont fabriqués au Maroc. Ainsi, le Maroc se positionne pour satisfaire les demandes des acheteurs et investisseurs du monde entier en quête de sites de production en dehors de la Chine.
Pour le chercheur, le Maroc se trouve dans une position favorable par rapport à de nombreux pays de la région et du monde, à cause des nombreuses mesures sanitaires prises pour contenir le virus, même si les impacts économiques sont importants. Hinh T. Dinh estime par contre que le royaume est prêt pour relever les défis les plus difficiles à venir et a relevé que l’Initiative de solidarité africaine du roi Mohammed VI est "à la fois opportune et cruciale" pour faire face à l’actuelle crise sanitaire inédite. Il s’agit d’une initiative de partage d’expériences et de meilleures pratiques pour faire face à l’impact sanitaire, économique et social de la pandémie.
Sur les projections de sortie de crise, M. Dinh pense qu’un retour à la normale de la situation dépend de la disponibilité d’un vaccin testé et mis à la disposition de tous, d’ici la fin de l’année 2020. Il projette une reprise progressive des activités économiques pour la première moitié de 2021. Plus la crise durera longtemps, plus les dommages seront coûteux et un retour à la normale sera hypothétique, insiste l’économiste américain.
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