Mondial 1998 : le Maroc rejette les accusations de corruption
Le Maroc a démenti catégoriquement dimanche les accusations selon lesquelles il aurait payé des pots-de-vin pour s’adjuger l’organisation de la Coupe du Monde 1998.
Le scandale de corruption qui s’abat sur les dirigeants de la FIFA, notamment sur son président Sepp Blatter, pourrait in fine sourire au Maroc. Si la Russie ne perdra sans doute pas l’organisation de la coupe du monde prévue en 2018 sur son sol, le Qatar, dont on soupçonne l’honnêteté lors de sa candidature, pourrait perdre l’organisation du trophée de 2022. Le Maroc serait un candidat crédible pour cette coupe du monde, mais il doit d’abord être exempt de tout reproche.
La question de l’organisation de la coupe du monde 2018 et surtout 2022 a sans doute effleuré les responsables du sport au Maroc. Cette éventualité est partagée par le site de la radio française RTL qui voit dans le royaume un candidat crédible et sérieux, si le Qatar venait à perdre l’organisation de cette coupe.
Le Maroc « a fait acte de candidature pour les mondiaux 1994, 1998, 2006 et 2010. Sa volonté de recevoir une Coupe du monde n’est donc plus à démontrer, d’autant plus qu’il a été l’hôte des deux dernières coupes du monde des clubs », écrit RTL dans un article dédié au scandale de corruption de la Fifa. Le Maroc a sans doute gagné la Coupe du monde 2010, finalement accordée, après falsification des résultats, à l’Afrique du Sud. Ce serait donc un lot de consolation pour celui qui s’est présenté quatre fois sans succès et qui retentera sans doute pour 2026.
Mais pour espérer l’avoir et seulement si la Fifa remet sur le tapis celle de 2022, le Maroc doit montrer patte blanche puisqu’il est lui aussi accusé dans l’enquête américaine d’avoir corrompu pour tenter d’obtenir la Coupe du monde 1998. Selon les documents déclassifiés par la justice américaine, le royaume aurait donné un million de dollars à Chuck Blazer pour l’achat d’au moins deux votes.
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