L’Office, a indiqué à la MAP, son directeur du contrôle des produits alimentaires, Abdelghani Azzi, met plus de rigueur dans le contrôle des produits alimentaires importés au niveau des postes d’inspection frontaliers où ne passent désormais que les produits conformes aux exigences réglementaires en vigueur au royaume, notamment les produits laitiers, les viandes, les produits de la pêche, les dattes, les fromages, les jus et le miel…, autant de produits de grande consommation durant le mois sacré.
Sont également ciblés, les établissements agro-alimentaires autorisés/agréés (plus de 8600), où l’office est très regardant sur le respect des exigences requises en matière d’agrément/autorisation, notamment par le contrôle des 5 M (Milieu, Matière, Moyen, Méthode, Main – d’œuvre), ainsi que, ajoute Azzi, la traçabilité et l’autocontrôle mis en place par les opérateurs pour vérifier la qualité des produits proposés aux consommateurs.
Rigoureux dans le travail, les inspecteurs vont jusqu’à faire des prélèvements d’échantillons de produits alimentaires préparés et de matières premières pour des analyses. En cas de non-conformité dûment constatée et attestée par un PV, les sanctions sont immédiates et peuvent aller de la suspension au retrait d’agrément/autorisation. Toute contestation d’infraction est punie de la saisie puis de la destruction des produits et des PV sont dressés contre les contrevenants. Des commissions mixtes locales, présidées par les autorités provinciales, en mission de contrôle dans les points de vente et des lieux de restauration sont actives sur le terrain et autorisées à saisir les produits non conformes ou de qualité douteuse.
Outre la répression, les commissions sont également en mission de sensibilisation des opérateurs au respect des exigences sanitaires pour une meilleure protection du consommateur. À celui-ci, il est conseillé d’éviter tout produit dont l’étiquetage n’est pas en langue arabe et exposé à la vente dans des conditions impropres (non-respect de la chaîne du froid, la proximité à des sources de pollution et de contamination…) ainsi que les produits ne présentant pas le numéro d’agrément/autorisation de l’ONSSA ou importé. Le consommateur est aussi mis en garde contre les produits préemballés préparés dans des établissements non agréés/autorisés ou des points de vente ne répondant pas aux exigences requises sur le plan sanitaire.
Pour rappel, l’ONSSA est en charge de l’application de la politique gouvernementale en matière de sécurité sanitaire des végétaux, des animaux et des produits alimentaires, depuis les matières premières jusqu’au consommateur final, y compris les denrées destinées à l’alimentation des animaux.