Le Parti de la justice et du développement (PJD) a demandé le retrait des manuels scolaires dont les couvertures sont aux couleurs du drapeau LGBT.
Les islamistes marocains étaient en position défavorable dans des résultats électoraux partiels donnés en début de nuit à Rabat par Mostapha Sahel, ministre de l’Intérieur, après le scrutin communal de vendredi.
Donnant des résultats partiels portant sur 6.952 sièges de conseillers sur les 23.689 sièges à pourvoir dans le royaume, M. Sahel a indiqué que les deux principaux partis de la majorité totalisaient 2.920 élus et que les islamistes du parti Justice et Développement n’en remportait que 87, soit 1% seulement des sièges attribués.
Le ministre a annoncé que les résultats définitifs du vote, de même que le taux global de paricipation, ne seront communiqués que dans la soirée de samedi, lors d’une conférence de presse prévue à 20H00.
L’Istiqlal (nationaliste) arrive en tête du décompte provisoire, avec 1.143 élus, devant l’Union socialiste des forces populaires (USFP) qui en compte 1.120, a précisé le ministre devant la presse.
En indiquant que les résultats des scrutins de liste demandaient plus de temps de dépouillement, M. Sahel a donné à penser qu’une grande partie des résultats partiels annoncés portent sur de petites circonscriptions, essentiellement rurales, où le vote s’est fait au scrutin majoritaire uninominal.
Cette indication pouvait expliquer, selon des commentateurs, la contradiction apparente entre ces résultats défavorables au PJD - très peu présent dans le monde rural - et la satisfaction affichée plus tôt par les islamistes convaincus d’arriver "en tête dans la plupart des circonscriptions" où il a présenté ses candidats.
Après l’Istiqlal et l’USFP, les résultats partiels communiqués par le ministre de l’Intérieur placent en troisième position le Rassemblement national des Indépendants (RNI, centre-droit) avec 837 sièges, suivi du Mouvemant populaire (MP, berbériste, 724 sièges), tous deux également représentés au gouvernement.
M. Sahel a enfin indiqué que le taux de participation enregistré pour les communes concernées par ces résultats partiels atteignaient 66% pour les scrutins uninominaux et 47% pour les scrutins de listes dépouillés.
Le taux de participation global, qui n’atteignait que 30% en milieu d’après-midi selon le ministère de l’Intérieur, paraissait devoir être nettement inférieur à celui de 75,1% enregistré lors du précédent scrutin communal, en juin 1997.
Quelque 14,6 millions Marocains étaient appelés a départager 122.658 candidats, représentant 26 partis politiques, qui siégeront dans les 23.689 conseils communaux urbains et ruraux du royaume.
AFP
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