La Commission nationale des investissements a donné son aval à une série de 21 projets. L’investissement global de ces projets s’élève à 76,7 milliards de dirhams, l’équivalent de 6,98 milliards d’euros, selon un communiqué officiel du gouvernement.
Seuls les Britanniques manquaient aux statistiques des IDE (investissements directs étrangers). C’est désormais presque chose faite. Hassan Abouyoub, ambassadeur itinérant de SM le Roi, et Hassan Bernoussi, directeur des Investissements, ont conquis le cœur des investisseurs britanniques.
La table-ronde sur les opportunités d’investissement et les réformes entreprises par le Maroc pour assainir son climat d’affaires et attirer davantage d’investissements étrangers, tenue vendredi 27 avril dans la capitale britannique, vaut mieux que mille spots télé. Nos VRP ont fait fort en choisissant le business square de Londres, la City, pour exposer les opportunités du Maroc : les atouts et les réformes économiques, la stabilité politique, la proximité avec l’Europe, les ALE, les indices macroéconomiques (taux de croissance de 8,2% et d’inflation stabilisé à 3%)… Tout y passe.
Mais face à un aussi attentif parterre de chefs d’entreprises, de représentants de banques ou autres fonds d’investissements, il faut de solides arguments. En plus de ces indicateurs, Abouyoub a mis en avant la stabilité politique du Royaume qui, a-t-il rappelé, « lui permet de disposer d’une vision claire concernant son avenir ». Bernoussi a anglé son exposé sur les stratégies sectorielles, mises en oeuvre par le Maroc, qui ont favorablement impacté sur les flux des investissements étrangers directs (3 milliards de dollars en 2006 contre 500 millions de dollars il y a dix ans ».
Les exposés sur Tanger-Med et la stratégie Vision 2010 ont permis de donner aux hommes d’affaires britanniques un plus large aperçu des opportunités d’investissements qu’offre le Maroc.
Les intervenants britanniques ont reconnu l’importance des réformes entreprises par le Maroc pour assainir le monde des affaires. La place financière de Casablanca est citée en modèle ainsi que la disponibilité des ressources humaines, bien formées, et le phénomène de plus en plus important de « come back » d’experts marocains ayant fait leurs classes dans des centres financiers, techniques et d’affaires comme la City, la Défense à Paris ou encore la Silicone Valley à New York.
Si l’on en croit l’ancien maire de la City qui a présidé cette rencontre, « le Maroc se confirme en tant que partenaire sûr et un marché prometteur pour la communauté d’affaires londonienne ». Preuve : « la City de Londres l’a identifié comme un pays disposant d’un grand potentiel et un partenaire sûr en matière d’investissements », a-t-il ajouté.
Abouyoub et Bernoussi n’avaient plus qu’à passer en détails l’importance des Plans Azur et Emergence, mis en oeuvre par le gouvernement pour booster les secteurs touristique et industriel.
A nous la City
La rencontre de Londres, organisée par la compagnie Mec International (Agence de consultant pour le Moyen-Orient) en collaboration avec la Corporation of London (un consortium de sociétés du secteur financier) constitue une nouvelle manière de vendre le produit Maroc. En tout cas, « elle est de nature à permettre de renforcer les liens de communication et de partenariat avec la communauté d’affaires londonienne », avoue-t-on dans les milieux d’affaires marocains.
L’Economiste - B.T.
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