Classé juste derrière la Suède, le Royaume-Uni et le Danemark, le Maroc s’est hissé à la 4ᵉ place du classement de l’indice de performance du changement climatique sur 158 pays pris en compte (soit 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre). Le Royaume a engrangé 65,7 points et se positionne devant la Norvège, le Chili, la Finlande ou encore la Suisse.
« Comme les années précédentes, le Maroc obtient un score élevé dans toutes les catégories (émission de GES, consommation d’énergie, politique climatique) à l’exception des énergies renouvelables », indique le commentaire accompagnant la sortie du rapport.
Dans la catégorie des énergies renouvelables, le Maroc a certes hérité de trois places, mais son classement reste « moyen ». Cette position se justifie par « les niveaux actuels très faibles d’énergies renouvelables dans l’utilisation de l’énergie, précise le même rapport. Selon les experts, les investissements récents dans le transport ferroviaire public, ainsi qu’une législation relativement forte en matière d’efficacité énergétique sont acceptables.
Par ailleurs, le Maroc a bénéficié d’une note élevée pour sa politique climatique internationale parce les experts ont salué l’engagement louable du royaume en faveur de l’Accord de Paris et son engagement dans les alliances climatiques. L’autre critère qui a favorisé le Maroc est sa position en tant que chef de file en matière d’énergie et de durabilité sur le continent africain.