Maroc : les dos d’âne font jaser
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Au Maroc, certaines infractions routières seront plus sévèrement punies. Tel est le vœu de la Gendarmerie royale qui mise sur la correction de certaines lacunes judiciaires.
En 2022, la gendarmerie royale a enregistré 5 577 infractions entre le non-respect et le délit de fuite du lieu d’un accident de la circulation, 11 accidents de la circulation au niveau de ses points de contrôle, ainsi que des gendarmes plus ou moins graves. Partant de ce bilan sombre, le colonel Ali Benayza a, à l’occasion de la journée académique organisée par le ministère public, sur le thème « Stratégie nationale de sécurité routière », appelé à prendre des mesures disciplinaires plus strictes à l’encontre des auteurs de ce type d’infractions, rapporte Hespress. Selon le responsable, la sanction liée à ce type d’infractions « n’atteint pas le but recherché, notamment quand le délit est associé à un autre ou à un crime au moment du fait. » Selon l’article 181 du Code de la route, la sanction appliquée à chaque conducteur ayant ignoré l’ordre de s’arrêter, a été fixée par les agents chargés de l’examen des infractions au Code de la route à 1200 à 2000 DH.
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Autres propositions : l’inclusion de divers types de voitures dans les exigences de l’article 185 du Code de la route, qui impose aux véhicules du transport collectif de personnes d’avoir des extincteurs utilisables. « Le risque d’incendie ne se limite pas qu’aux pétroliers ou aux véhicules dont le poids total dépasse 3,5 tonnes et qui sont destinés au transport de marchandises, ou au transport de passagers », a indiqué le colonel Benayza.
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