Maroc : les auteurs d’infractions routières plus durement sanctionnés
Au Maroc, certaines infractions routières seront plus sévèrement punies. Tel est le vœu de la Gendarmerie royale qui mise sur la correction de certaines lacunes judiciaires.
Les infractions routières liées à l’excès de vitesse ont augmenté de 407,15% cette année, lit-on dans une infographie qui vient d’être publiée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Selon les chiffres de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), l’excès de vitesse représente 21,5% de l’ensemble des infractions routières au mois d’octobre dernier et sont suivies des infractions du non-port du casque, 8,31%, de l’usage du téléphone portable, 3,83%, du non-respect du feu rouge, 3,7%, du non-port de la ceinture de sécurité, 3,17%, du non-respect du stop, 2,87%, du non-respect de la priorité à droite, 2,02%, et de la circulation en sens interdit, 1,3%.
On apprend également que le nombre de véhicules verbalisés en octobre a atteint 219.422, contre 172.159 au cours de la même période de 2018, soit une augmentation de 30%.
Quant au nombre de procès verbaux, ils ont connu une hausse de 11% en une année, passant de 55.337 en octobre 2018 à 61.636 en octobre 2019.
Les Amendes transactionnelles et Forfaitaires (ATF) encaissées par contre sont passées de 116.822 en octobre 2018 à 157.786 en octobre 2019, en augmentation de 35%.
Aller plus loin
Au Maroc, certaines infractions routières seront plus sévèrement punies. Tel est le vœu de la Gendarmerie royale qui mise sur la correction de certaines lacunes judiciaires.
La responsabilité du chauffeur du bus de la société M’dina Bus est entièrement engagée suite à un accident qui s’est produit ce matin vers 6h15 au rond-point Bachkou à Casablanca.
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