Agés de 25 à 40 ans, ses membres étaient actifs dans la ville ocre, indique le Ministère de l’Intérieur, dans un communiqué, selon lequel ils était affiliés au groupe terroriste, Daesh.
Lors de l’enquête menée par les services du Bureau central d’Investigation judiciaire (BCIJ), il a été constaté que les quatre individus avaient élu domicile dans une ferme de la Commune de l’Ourika, appartenant à la famille de l’un des membres de cette cellule. Sur place, la police a saisi "des résidus de produits chimiques, de liquides suspects et du matériel, utilisés dans la fabrication d’explosifs", ainsi que des "équipements électroniques, des armes blanches, des jumelles, des sommes d’argent et une moto" . Tous ces produits ont été transférés au laboratoire de la police, pour analyse, lit-on, encore, dans ce communiqué.
Par ailleurs, le chef de cette cellule terroriste avait dirigé plusieurs opérations de recrutement et d’encadrement de nouveaux membres, en vue de préparer des "opérations terroristes dangereuses dans le Royaume à travers l’utilisation d’engins explosifs suivant l’agenda destructeur de Daech". Il s’était également mis en contact avec d’autres personnes, s’activant à l’étranger, pour finaliser ses plans.
Tous les mis en cause ont, alors, été placés en garde à vue, pour les besoins de l’enquête. Ils seront présentés au juge dès la fin de celle-ci, conduite par la police.
A noter que la dernière opération antiterroriste, menée au Maroc, remonte à moins d’une semaine, où plusieurs personnes avaient été arrêtés, à Tétouan.