Les vétérinaires ont demandé aux médecins de faire preuve d’une extrême rigueur dans le traitement des cas de patients mordus par des chiens ou des chats, et aux agents au niveau des ports et aéroports de bien contrôler ces animaux avant leur entrée sur le territoire. Au cours des six derniers mois, 13 chiens atteints de rage ont été recensés à Melilla, une ville proche du Maroc où la rage reste endémique.
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En Andalousie, la vaccination antirabique des chiens, des chats et des furets est obligatoire. Mais la veille doit être maintenue, expliquent les vétérinaires. « Protéger les animaux de compagnie, c’est aussi protéger leurs propriétaires, les familles et la société en général », a déclaré pour sa part le président de l’Académie royale des sciences vétérinaires d’Andalousie orientale, Antonio Villatoro, soulignant le risque d’acheter des animaux de compagnie dans des pays où la rage continue de faire des victimes.
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Pour Juan Antonio de Luque, le président de l’association des vétérinaires de Malaga, « la province, en raison de sa situation géographique, présente un risque », surtout avec l’Opération Marhaba en cours et l’arrivée de réfugiés ukrainiens. Pour réduire les cas de rage, il est important de conjuguer les efforts de tous les acteurs. « Médecins, biologistes, vétérinaires, législateurs et administrations, nous devons travailler ensemble », a conseillé Villatoro.