Maroc : Une candidate aux élections arrêtée pour trafic de drogue
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Après la victoire écrasante du Parti Justice et Développement (PJD) dans les plus grandes villes marocaines lors des élections communales du vendredi 4 septembre, le parti islamiste dévoile déjà les noms des futurs maires de Fès et Casablanca.
La mairie de Fès sera dirigée par Driss El Azami, ministre chargé du Budget. Un coup fatal pour l’Istiqlal, qui perd là son fief électoral historique. A la capitale spirituelle, le PJD a écrasé Hamid Chabat, en raflant 72 des 97 sièges de cette ville.
Le patron du PJD a annoncé également le nom du futur maire de Casablanca. Il s’agit de Abdelaziz El Omari, ministre chargé des Relations avec le Parlement et la société civile. Le parti islamiste y a raflé 47 des 147 sièges.
Nommé ministre lors du dernier remaniement du 20 mai 2015, El Omari était président du groupe parlementaire du PJD et secrétaire régional du PJD pour la région du Grand Casablanca.
Le Parti Justice et Développement a remporté également une large victoire à Agadir, où il s’est adjugé 33 des 65 sièges de la capitale du Souss, où l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) régnait jusque-là en maître absolu.
A Rabat, où les USFPéistes Fathallou Oualalou et Driss Lachgar ont essuyé une défaite cinglante, le PJD a obtenu 45% des sièges. Le parti islamiste a réussi à s’imposer également à Salé et Kénitra où il a réalisé un véritable record, mais aussi à Tanger, Khouribga et Marrakech, ville dirigée jusque-là par le PAM.
Le parti au pouvoir dont la campagne électorale a été dirigée d’une main de fer par Abdelilah Benkirane en personne est encore crédible au Maroc, malgré les quelques mesures très impopulaires adoptées par le chef du gouvernement, font remarquer plusieurs observateurs.
Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) créé en 2008 par Fouad Ali El Himma avec l’objectif de redessiner la carte politique au Maroc et de barrer le chemin aux islamistes, semble avoir buté sur un adversaire de taille.
Benkirane accuse le PAM de recourir à l’argent sale et d’user de l’intimidation pour se faire une place sur la scène politique nationale. Un observateur du PJD estime que le PAM a réussi à s’imposer dans le monde rural, où il est plus facile d’acheter des voix.
La suprématie du PJD dans les grandes villes prouve la popularité dont jouit -encore- le parti islamiste au niveau national, conclut la même source.
Samedi lors d’un meeting de sa formation politique, Abdelilah Benkirane a appelé les dirigeants des partis de l’opposition à déposer leur démission.
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