
L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.
L’adjoint du procureur général de la Cour d’appel d’El Jadida, a été arrêté samedi en flagrant délit de corruption à Casablanca, après avoir reçu la somme de 10.000 dirhams à l’intérieur du véhicule d’un citoyen.
Le magistrat piégé par la police judiciaire et l’inspection générale du ministère de la Justice devant son appartement, au quartier Ouelad Ziane à Casablanca, a été interpellé en possession de l’argent, dont les numéros de série correspondaient à ceux fournis par le plaignant.
L’homme, placé en détention provisoire dans l’attente de son procès, sera bientôt déféré devant le Conseil supérieur de la magistrature.
En décembre dernier, deux magistrats avaient été interpellés de la même façon, en flagrant délit de corruption, alors qu’ils recevaient 20.000 dirhams de l’épouse d’un juge décédé, pour qu’ils interviennent dans une affaire traitée par le parquet de Rabat.
Le Maroc figurait à la 88e place sur 176 pays, au classement 2012 de Transparency International sur la corruption dans le monde. Le même organisme estimait en juin dernier à 1,5 milliard de dollars les pertes essuyées au Maroc à cause de la corruption.
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