Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Maria Teresa de la Vega, première vice-présidente du gouvernement espagnol, a annoncé ce 30 juillet que Madrid compte nommer un ambassadeur pour négocier des accords de réciprocité avec les pays d’origine des immigrés, en vue de leur accorder le droit de vote aux municipales de 2011.
Cette mesure aura, malgré cette nomination, un impact limité, puisque une grand nombre des pays d’origine ne prévoient pas de tels accords permettant le vote de leurs ressortissants expatriés.
Plusieurs associations de défense des immigrés avaient exigé une réforme de la constitution espagnole afin de permettre aux immigrés de voter sans ces accords de réciprocités. Ces sollicitations ont été rejetées par la vice-président qui estime que ces propositions cherchent à « changer le modèle électoral », modèle qui selon la Ministre, a « contribué de manière décisive à la gouvernabilité et à la stabilité politique de l’Espagne ».
L’Espagne a déjà signé des accords de réciprocités avec le Chili, la Colombie, l’Urguay, le Vénézuela et l’Argentine et souhaiterait conclure les même accords avec la Bolivie, le Pérou, l’Islande et le Paraguay. Aucune mention n’a été faite d’un tel accord avec le Maroc.
Quelques 650.000 Marocains sont actuellement établis en Espagne, ce qui en fait la plus grande communauté étrangère hors Union Européenne sur le sol espagnol.
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