SDX Energy a annoncé la découverte d’un important gisement de gaz dans le bassin du Gharb, dont l’exploitation contribuera au développement économique de la région.
Forum politique ou sommet pétrolier ? Des compagnies d’hydrocarbures se sont invitées au Congrès du Front Polisario pour présenter aux responsables sahraouis les résultats de leurs études sur le potentiel pétrolier de la région.
Alors même que se tenait les travaux du 11e Congrès national du Front Polisario à Tifariti, dans la 2e Région militaire des « Territoires libérés », le mardi 14 octobre dernier, des représentants de la compagnie pétrolière anglo-australienne Fusion Oil & Gras ont présenté au président de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, les résultats de leurs études sur la prospection pétrolière au Sahara.
Le directeur de ces explorations, John Taylor, semblait satisfait des résultats obtenus et a déclaré que sa compagnie était prête à continuer de coopérer avec la RASD. Lors de cette rencontre étaient également présents Kamal Fadel, représentant du Front Polisario en Australie, M’Hamed Khadad, membre du Secrétariat national du Front Polisario, et un Britannique représentant la société Premier, qui s’est associée récemment au protocole de coopération signé entre Fusion Oil & Gras et la RASD portant sur ces travaux de prospection. Fusion Oil & Gras est une filiale d’exploitation de Fusion Oil, qui a conclu en mai 2002, à Londres, un accord exclusif de coopération technique avec la RASD.
La découverte au Sahara de gisements pétroliers et la conclusion d’accords entre, d’un côté, la RASD et Fusion Oil & Gas, et de l’autre, entre le gouvernement marocain, TotalFinaElf et Kerr-McGee, risquent de compliquer encore davantage les négociations visant à trouver une solution au conflit dans l’ex colonie espagnole. D’autant que le nouveau Plan Baker prévoit que les relations internationales et la gestion économique, notamment celle liée à l’exploitation des ressources naturelles et matières premières, seront de la compétence du Maroc (points 8.A et 9 du plan Baker II).
Interrogé sur le sujet, un haut responsable sahraoui membre du Secrétariat national, a déclaré à geopolitique.com que l’ancien secrétaire d’Etat américain « aurait tendance à concilier ses intérêts personnels avec ceux des Etats-Unis », se faisant un plaisir de rappeler que le propre fils de James Baker siègerait au conseil d’administration de Kerr-McGee.
Source : Géopolitique.com
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