Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a été interpellé par Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), sur le respect de la loi dans le processus de démolition de plusieurs résidences...
Le parti Justice et développement (PJD, islamiste), principale force d’opposition au Maroc, présentera un nombre réduit de candidats aux élections communales prévues le 12 septembre, a-t-on appris jeudi à Rabat.
Les représentants de ce parti ne seront que 4.268 sur les 122.658 candidats présentés par 27 formations pour ces élections, premier scrutin communal du règne du roi Mohamed VI, selon les chiffres donnés à la presse par le porte-parole du gouvernement, Nabil Bendallah.
Le PJD ne sera ainsi présent que dans 15% environ des circonscriptions, a indiqué à l’AFP un responsable du parti, affirmant que les autorités marocaines avaient notamment réclamé une limitation de sa présence dans les grandes villes du pays.
Devenu la troisième force politique du pays lors les élections législatives de septembre 2002, le PJD a été mis en cause après les attentats-suicide du 16 mai - attribués à des intégristes - qui ont fait 45 morts et une centaine de blessés à Casablanca.
Les islamistes marocains doivent "présenter des excuses" au peuple pour avoir suscité un "terrorisme intellectuel" qui aurait préparé le terrain à ces attentats, avait notamment déclaré un ministre socialiste.
Le parti islamiste avait fermement condamné les attentats. Dès le mois de juillet, le secrétaire général du PJD avait confirmé qu’il présenterait des candidats aux communales, tout en précisant qu’il envisageait "une réduction du niveau de cette participation".
Abderrahman Youssoufi, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), a estimé de son côté que les élections communales constituent un "rendez-vous unique pour les marocains qui vont lancer un signal fort à l’opinion publique internationale" après les attentats.
Les Marocains pourront démontrer qu’ils sont "contre l’exclusion et l’intégrisme et en faveur de l’ouverture et de la modernité", a dit l’ancien Premier ministre marocain.
Le scrutin communal doit assurer le renouvellement de 24.000 conseillers communaux et municipaux - dont 83 femmes - élus en 1997.
AFP
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