Jeudi dernier, la journaliste Mélissa Theuriau a fêté ses 46 ans. L’occasion pour son mari, l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze de lui faire une belle déclaration.
Le 23 Avril 2003, Nabyl Lahlou présentera son film les Années de l’Exil au théâtre Mohammed V à Rabat. Nabyl Lahlou joue le rôle principal d’un chef de police, avec d’autres acteurs et actrices marocains : Sofia Hadi, Younés Megri, Mohammed Belfkih, Amal Ayouch, Mahjoub Raji et pour la première fois à l’écran, Mehdi Piro, Fattouma Belhassan, Lahcen Slimani, Khansa Batma.
Les Années de l’Exil
Adapté du roman « une enquête au pays » de Driss Chraîbi, ce film montre la résistance de villageois berbères du Haut Atlas face aux représentants de l’administration marocaine dans les années 1960.
Le chef de la police, Mohammed, et son adjoint l’inspecteur Ali, suivant les indications de l’état-major de la police, atterrissent chez la famille Aït Yafelmane, dans le but de chercher et d’arrêter un soi-disant subversif, caché dans les montagnes où vivent les Aït Yafelmane dans un petit village, coupé de toute civilisation.
Les deux policiers vont mettre le village à feu et à sang, mais le piège se fermera sur eux. Le départ est accrocheur. Ces deux policiers qui vont chercher un révolutionnaire qui se cache dans un village perdu dans la montagne forment un duo évoquant immanquablement Laurel et Hardy.
L’humour du geste s’allie à celui du verbe en un grotesque basé sur les talents d’acteur de Nabyl Lahlou, sorte de Louis de Funès vitupérant sans cesse, père Ubu de la coercition policière. Les relations contradictoires de chef à subalterne des policiers sont mises en scène avec minutie, tout comme la grossièreté de la force brute face à l’hospitalité, la clairvoyance, les valeurs, la détermination et la dignité des habitants du village.
Nabyl Lahlou
Né en 1 Janvier 1945 à Fès. Comédien, auteur, dramaturge, metteur en scène de théâtre et de cinéma. Il a réalisé les films "Al Kanfoudi" (1978), "Le Gouverneur général de l’île Chakerbakerben" (1980), "Brahim Yach" (1981), "L’âne qui brait" (1984), "Komany" (1990), "La nuit du crime" (1992). Il est aussi l’auteur et le metteur en scène, au théâtre, de "Orphélie n’est pas morte" (1987), "Les tortues", "L’Empereur Schrischmatury ou le testament bouffon" (Eddif, 1997), "Le procès de Socrate" (Eddif, 1997).
Menara.ma
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