Leïla Slimani révèle sa dépendance à la cigarette
Épuisée, l’écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani révèle sa forte dépendance à la cigarette et explique en souffrir.
L’écrivain franco-marocain, Leila Slimani, dont le livre « Le pays des autres », est sorti il y a quelques semaines en Espagne, décrit le colonialisme et la façon dont il a influencé la transformation du Maroc.
Dans ce roman, Slimani « fait voyager les lecteurs dans le temps et l’espace du Maroc ». « C’est un roman historique dans lequel je raconte l’histoire du Maroc des années 60-70. Dans cette histoire, j’ai fait un portrait de la vie de mes grands-parents qui avaient beaucoup de secrets. Nous ne savons pas d’où nous venons », confie-t-elle au journal ABC. L’auteure a choisi d’écrire sur la colonisation au Maroc, parce qu’elle ne serait pas qui elle est devenue sans la colonisation. « Il faut parler de ce sujet sans haine. J’ai essayé de raconter la vie des gens pendant la guerre et la colonisation. Je voulais me mettre à la place de ces personnes », explique-t-elle.
À lire : Leïla Slimani quitte les réseaux sociaux pour protester contre la haine qui y règne
Mathilde, la grand-mère de Slimani décédée il y a cinq ans, est la protagoniste du roman. L’auteure raconte qu’elle « était une très grande femme d’origine alsacienne aux cheveux blonds et aux yeux verts. C’était une personne très ouverte qui adorait la vie. Quand elle est arrivée au Maroc après son mariage, elle parlait plusieurs langues comme l’arabe, le berbère, l’espagnol, l’allemand, etc. Elle s’est difficilement adaptée à la vie au Maroc parce qu’elle était une femme très moderne et anticonformiste. Elle était aussi très passionnée et préférait la difficulté comme mode de vie », témoigne-t-elle.
Slimani n’a pas manqué de mettre en avant dans ce roman son combat pour la défense des droits de l’homme. « J’essaie toujours de défendre l’universalité. Être libre ou tomber amoureux est une chose universelle. Il faut revendiquer la liberté, l’égalité et le droit de vivre ensemble. Le Maroc s’est également battu pour les droits de l’homme », a ajouté l’auteure de « Le pays des autres » qui précise que ce roman est le premier d’une série de trois. « J’ai presque terminé le deuxième roman. Il parlera de Rabat et Casablanca pendant les années 60. Dans cette histoire, j’aborderai l’émancipation de la femme et l’attentat contre Hassan II. J’évoquerai la mort d’un rêve à cause de la terrible répression qui a eu lieu à cette époque », a annoncé Slimani.
Aller plus loin
Épuisée, l’écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani révèle sa forte dépendance à la cigarette et explique en souffrir.
À quelques semaines de l’élection présidentielle en France, l’écrivaine franco-marocaine, Leila Slimani, a exprimé ses craintes sur la question identitaire et la candidature...
Invitée dans l’émission Clique sur la chaîne française Canal +, l’écrivaine et journaliste marocaine Leïla Slimani a appelé à faire la différence entre l’islamisme et le...
L’écrivaine marocaine Leïla Slimani a désactivé tous ses comptes sur les réseaux sociaux. Elle se dit outrée et peinée par la haine qui y règne.
Ces articles devraient vous intéresser :