Le Maroc suspend les avantages fiscaux des investissements étrangers
Un changement radical est envisagé dans la politique d’attractivité des investissements étrangers au Maroc, selon le Projet de Loi des finances 2020.
Fatima Mistahi, célibataire, hôtesse d’accueil dans une clinique, n’en revient pas d’être propriétaire à Marrakech, sa ville d’origine. Elle a acquis un duplex de 120 mètres carrés dans une résidence luxueuse avec piscine et tennis, édifiée par un des principaux promoteurs marocains, le groupe Chaabi Lil Iskan.
« Moi qui vis dans une tour dans la Seine-Saint-Denis, j’ai eu un coup de foudre, d’autant que le prix pr0posé à 49 000 euros était à ma portée, alors qu’en France je ne peux même pas m’acheter un studio en banlieue parisienne », raconte-t-elle. Surprise, le temps d’ouvrir un compte en dirhams convertibles et de souscrire un prêt consenti auprès d’une banque marocaine (taux variable de 8,5 %), le prix était passé à 57 000 euros. Après une âpre négociation, Mme Mistahi a finalement obtenu d’acheter au prix initial. Elle a équipé son appartement à la marocaine, en faisant faire des meubles sur mesure pour un coût de 4 000 euros. Elle compte en profiter un mois par an et le louer le reste du temps. « A 600 euros la semaine, ce tarif est un peu inférieur au marché », assure-t-elle.
Le Monde
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