
La société de location d’avions, Falco, vient de conclure l’acquisition de quatre Embraer E190 auprès de Nordic Aviation Capital (NAC). Ces appareils sont actuellement loués à la compagnie aérienne marocaine Royal Air Maroc.
La compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) est intéressée par un partenariat avec la future compagnie aérienne communautaire en Afrique centrale, selon le communiqué final d’une réunion ministérielle de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac).
Les ministres des Transports de cinq des six pays de la Cémac, réunis jeudi à Libreville, "se sont réjoui des bonnes dispositions de la Royal Air Maroc à créer et développer un partenariat d’affaires avec la future compagnie communautaire de transport aérien", indique le communiqué final.
"Royal Air Maroc a manifesté l’intention d’être le partenaire stratégique que nous recherchons (...) La première démarche (pour créer la compagnie), c’est d’avoir un partenaire stratégique", s’est félicitée la ministre gabonaise des Transports, Paulette Missambo, à l’issue de la réunion.
La Banque africaine de développement (BAD), dont le président Omar Kabbaj avait été invité à participer à la réunion, a fait part de "sa totale disponibilité à accompagner les Etats-membres de la Cémac dans la mise en oeuvre de ce projet", indique également le communiqué final.
Le ministre du Cameroun était le seul des six pays de la Cémac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad) absent de la réunion ouverte jeudi matin à Libreville.
Cette réunion ministérielle faisait suite à la décision des chefs d’Etat de la Cémac, prise fin janvier lors du sommet de l’organisation sous-régionale à Brazzaville, d’accéler la création de la compagnie aérienne communautaire, pour l’intant appelée Air Cémac.
La création d’Air Cémac avait été décidée par les chefs d’Etat membres au cours d’une conférence tenue à Yaoundé en décembre 2001.
Outre un partenaire, la future Air Cémac va devoir trouver des fonds pour exister, d’autant qu’elle devrait être financée aux trois-quarts environ par de l’argent privé.
En ouvrant la réunion, Mme Missambo avait d’ailleurs lancé "un vibrant appel aux bailleurs de fonds, aux opérateurs économiques nationaux et internationaux, ainsi qu’à nos partenaires au développement pour qu’ils nous accompagnent dans cette oeuvre".
AFP
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