La nouvelle constitution a été considéré par le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), comme un prélude pour la construction d’un Maroc démocratique.
Le Rassemblement National des Indépendants (RNI) considère pour sa part que cette nouvelle constitution est un nouveau pacte entre le Roi et le peuple qui confortera l’édifice démocratique.
Les réactions des autres partis politiques marocains étaient pratiquement les mêmes, puisque la nouvelle constitution répondrait parfaitement aux propositions qu’ils avaient faites à la Commission chargée de la révision de la constitution.
Les partis islamistes qualifient le discours de positif et saluent la répartition des pouvoirs stipulée par la nouvelle constitution. Le Parti Justice et Développement (PJD) est satisfait d’avoir eu gain de cause en ce qui concerne la liberté de croyance qui figurait dans la première mouture du projet de constitution.
Comme prévu, le mouvement Al Adl Wal Ihssane a vivement critiqué la nouvelle constitution et le contexte politique du Royaume. Le porte parole officiel de la Jamaâ, Fathallah Arssalane, estime dans un communiqué que la constitution consacre toujours autant de pouvoirs au Roi et ne répond pas aux aspirations du peuple.
Le Mouvement du 20 février, également insatisfait, a lancé un appel à manifester dans plusieurs villes du Royaume pour protester contre la nouvelle constitution et appeler au boycotte du référendum du premier juillet. De nombreux membres de ce mouvement voteront malgré tout pour cette constitution.
Du côté du peuple, plus d’un million de marocains ont investi les rues du Royaume vendredi après le discours du Roi Mohammed VI, pour manifester leur joie quant à la nouvelle constitution et considèrent majoritairement celle-ci est démocratique.