Les députés de l’opposition ont chargé le gouvernement lundi au parlement, lui reprochant notamment d’avoir pris en compte 50 % des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans les 17,4 millions de touristes arrivés dans le royaume en 2024.
Le parti conservateur de l’Istiqlal (nationaliste) est arrivé en tête des partis marocains lors des élections communales de vendredi. Les islamistes du parti Justice et Développement (PJD) ont obtenus 593 sièges se plaçant en onzième position.
L’Istiqlal devance l’Union socialiste des forces populaires (USFP) qui perd sa première place, selon les résultats définitifs. Ces deux formations sont les principaux partis de la coalition gouvernementale dirigée par le premier ministre Driss Jettou.
Elles remportent respectivement 3890 et 3373 sièges sur les 23 689 sièges de conseillers communaux qui étaient à pourvoir, a annoncé Mostapha Sahel, ministre marocain de l’Intérieur.
Le résultat du PJD, qui était une clef du scrutin, a été obtenu en dépit d’une partipation limitée à 18 % des circonscriptions et 3 % des candidats en présence. Le taux de participation au scrutin communal s’est établi à 54,16 %, a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Les six partis de la coalition gouvernementale mise en place après les législatives de septembre 2002 se retrouvent parmi les sept formations les mieux placées en nombre de sièges. Vingt-six formations étaient en lice.
Ainsi, derrière l’Istiqlal et l’USFP, se placent le Rassemblement national des Indépendants (RNI, centre-droit) avec 2841 conseillers, puis le Mouvement populaire (MP, berbériste) avec 2248 sièges, le Mouvement national populaire (MNP, berbériste) avec 1406 sièges et le Parti du progrès et du socialisme (PPS) avec 1207 sièges.
L’Union démocratique (UD, droite) est la seule formation non représentée au gouvernement qui s’insère parmi ce peloton de tête avec 1515 conseillers élus.
AFP
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