Kenza, femme de ménage torturée : le jugement soulève l’indignation
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Se disant exploitée, torturée et réduite à l’esclavage, Kenza, une femme de ménage âgée de 27 ans, de Sidi Hajjaj à Settat, a réussi à s’échapper des mains de ses « bourreaux » grâce à l’aide d’un chauffeur de taxi. Elle a déposé plainte contre son employeur et demande que justice soit faite.
Vendredi, Kenza a subi « une opération chirurgicale à la main droite ». Une intervention qui a duré trois heures. Mais son état physique nécessite une autre opération. Elle devra subir une autre opération au niveau du nez en raison de fractures, rapporte Hespress, ajoutant que selon les médecins, la zone susmentionnée souffre d’une inflammation et de gonflement depuis un certain temps. Kenza a en outre subi d’autres examens médicaux afin de dresser « un rapport détaillé » sur son état de santé afin qu’elle puisse l’adresser à un docteur. Celui-ci devra lui remettre un certificat pour l’aider dans ses démarches auprès de la justice.
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L’histoire de la jeune dame est devenue virale sur les réseaux sociaux. Elle était employée comme femme de ménage par une famille aisée après avoir accepté une proposition faite par le mari de sa sœur alors que sa vie était « normale ». Selon le témoignage de Kenza, le premier mois a été « calme ». Depuis janvier 2024, la collaboration devient difficile. La jeune femme de 27 ans raconte avoir été harcelée chaque jour, brutalisée et affamée. Des violences confirmées par les médecins qui l’ont auscultée : traces de violences et coups de bâton remontant à une période relativement ancienne. Elle affirme également avoir été contrainte de dormir « par terre », d’adopter le « régime sec d’un repas par jour », et de subir les insultes quotidiennes.
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Aidée par un chauffeur de taxi, Kenza a réussi à s’échapper. Emmenée à la gendarmerie royale, elle a déposé une plainte contre son employeur. Elle demande que justice soit faite. « Je réclame mes droits… Je me sens meurtrie… Ils m’ont tellement agressée… ».
Toutefois, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’une des proches du couple incriminé par les proches de Kenza démentent catégoriquement les informations diffusées par la jeune femme, dédouanant le couple mis en cause et affirmant que Kenza a toujours eu la possibilité de “fuir” de la maison si elle avait été victime de sévices.
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