Arrêté en Belgique le 30 septembre dernier, l’imam marocain Hassan Iquioussen, lors de sa comparution devant le juge, a fait part de son refus d’être extradé vers la France. La justice belge doit se pencher sur le mandat européen ce mardi.
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Avant sa « disparition » le 31 août, l’imam fiché S était sous le coup d’un arrêté d’expulsion signé par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, pour des propos jugés « contraires aux valeurs de la République ». La France espère que la Belgique l’aidera à réussir l’extradition du prédicateur. La question est aujourd’hui imminemment politique.
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De son côté, Hassan Iquioussen et son avocate Me Lucie Simon compte sur la justice belge pour relever les imperfections contenues dans la procédure entamée par la France. « Hassan Iquioussen fait confiance à la justice belge pour ne pas céder aux pressions d’un exécutif français avide d’un trophée médiatique pour servir un agenda législatif funeste », écrit l’avocate dans un communiqué.
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Elle soutient que son client n’a violé aucune loi en quittant la France pour la Belgique et pense que le mandat d’arrêt n’a aucune validité. « En définitive, Hassan Iquioussen a respecté purement et simplement la loi française en quittant l’Hexagone pour la Wallonie ».