Le plus jeune détenu du Hirak, 14 ans seulement, libéré

22 novembre 2017 - 17h20 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Enfin libre. La cour d’appel d’Al Hoceima vient de remettre en liberté Abderahmane Azri, 14 ans, considéré comme le plus jeune détenu du Hirak, mouvement contestataire qui a secoué le nord du Maroc pendant plusieurs mois.

Le mineur était poursuivi pour « vol qualifié, participation à une manifestation non autorisée, établissement de barricades en vue d’entraver la circulation et jet de pierres sur les forces de l’ordre ».

Il avait été arrêté au mois d’août dernier alors qu’il se trouvait à l’enterrement d’Imad Attabi, un jeune Rifain de 24 ans, dont la mort est imputée aux forces de l’ordre par les manifestants.

Abderahman Azri était depuis détenu au centre des mineurs de Nador, en compagnie d’autres mineurs, qui ont tous été libérés hier par le tribunal d’Al Hoceima.

Comme le rappelle l’agence espagnol EFE, il avait été rendu célèbre après la diffusion d’une photo dans laquelle il apparaît inconsolable durant les funérailles d’Imad Attabi.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Procès - Hirak - Manifestations à Al hoceima

Aller plus loin

Torture des détenus du Hirak du Rif : l’AMDH menace

Une plainte a été déposée le lundi 7 octobre devant le Procureur général près de la Cour de Cassation par l’Association marocaine des Droits humains (AMDH) au sujet « des...

Ces articles devraient vous intéresser :

Affaire "Hamza Mon Bébé" : Dounia Batma présente de nouvelles preuves

La chanteuse marocaine Dounia Batma confie avoir présenté de nouveaux documents à la justice susceptibles de changer le verdict en sa faveur.

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Hassan Iquioussen vs Gérald Darmanin : la justice se prononce aujourd’hui

Le tribunal administratif de Paris examine l’arrêté d’expulsion de Hassan Iquioussen, pris par le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en juillet 2022. Cette audience déterminante permettra de statuer sur la possibilité de l’imam de revenir en...

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.