L’institution visée par cette plainte est la Brigade nationale de Police judiciaire (BNPJ), pour un chef d’accusation qui concerne « certains agissements de torture lors des déplacements des détenus politiques d’Al Hocéima à Casablanca et lors des interrogatoires », rapporte HuffPost.
La même source relève que Nasser Zefzafi, leader du Hirak du Rif, qui purge actuellement une peine de 20 ans de prison à Fès, « est disposé à en témoigner ».
Dans une déclaration au Huffpost, le Président de l’AMDH, Aziz Rhali, a assuré du soutien de son Association à ces détenus du « Hirak du Rif », car rappelle-t-il, « certaines anomalies » dont « les allégations de torture soulevées par des détenus sont à prendre au sérieux ».
Face au supposé silence des autorités compétentes, « l’AMDH a été contrainte de recourir à une plainte auprès de la Cour de Cassation, contre la BNPJ mais aussi contre quelques éléments de la police à Al Hocéima », confie Aziz Rhali. Elle n’entend pas également s’en arrêter à ce niveau.
L’AMDH, prévient son Président, attend de voir comment l’Etat marocain réagirait à « l’ouverture d’une enquête transparente dont les conclusions devraient être claires sur le sujet ». A défaut, l’Association passera à un autre niveau en déposant une plainte auprès « des instances onusiennes des droits humains à Genève ».