La plateforme américaine Airbnb interdit désormais toutes les caméras de surveillance à l’intérieur des logements mis en location. Cette nouvelle règle entrera en vigueur en avril dans tous les pays, y compris le Maroc.
Vendredi soir, les touristes marocains et étrangers sont retournés à la place Jamaâ El Fna, à Marrakech. La vie a repris ses droits, un jour après l’attentat terroriste qui a frappé le café Argana, faisant 16 morts et une vingtaine de blessés.
Même si l’ombre de l’attentat plane toujours sur cette place, les Marrakchis, les touristes marocains et étrangers semblent avoir occulté pour quelques instants cette attaque terroriste qui a bouleversé la vie de la cité ocre.
Les animateurs de la place Jamaâ El Fna eux refusent de céder à la peur. "Ici, on respecte la vie et on la chante" soutient ainsi Kébir, un poète amazigh qui fréquente la place depuis 1980.
Touristes et locaux ont donc repris leurs droits sur la célèbre place, et s’attablent chez les indétrônables vendeurs de sandwichs et de jus d’oranges frais, près des charmeurs de serpents et des dresseurs de singes.
Véritable carrefour de l’humanité et patrimoine oral universel incomparable, la place Jamaâ El Fna qui a inspiré des personnalités, dont les toiles s’arrachent à prix d’or par les collectionneurs, se souvient toujours de Winston Churchill, l’ex premier ministre britannique, qui a décrit Jamaâ El Fna comme étant l’un des joyaux de l’humanité, ou encore de Jacques Majorelle qui a dessiné un jardin qui porte son nom au cœur même de la ville ocre.
Longtemps capitale du Maroc, la ville dont le rayonnement culturel et spirituel attire savants, penseurs et philosophes depuis la nuit des temps, a été construite en 1062 au pied des montagnes de l’Atlas, par la dynastie des Almoravides.
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