Dans sa lettre de démission présentée lundi, Itimad Zahidi regrette qu’après " près de 20 ans de militantisme au sein d’un parti en les valeurs auxquelles elle croyait en œuvrant à hisser son drapeau ", la section de Témara ait pris la décision de la suspendre en " violation flagrante du règlement interne du parti", a indiqué Hespress.
Normalement, seule la commission d’arbitrage est autorisée à recaler un membre du parti et non " un responsable poussé par une certaine partie", a protesté Mme Zahidi, ajoutant d’ailleurs que le signataire de sa suspension n’avait pas mentionné la date de la réunion du secrétariat local du PJD à Témara pendant laquelle cette décision a été prise.
Le parti avait exigé d’elle des explications suite à ses déclarations jugées abusives, mais, qui en réalité, étalent au grand jour, les problèmes organisationnels du parti et de sa ligne politique, à savoir que ses propos relevaient de l’étude de " la situation actuelle du parti, qui est devenue un débat public, ainsi que dans les coulisses du parti et au sein des groupes fermés où les propos vont jusqu’à l’insulte, la calomnie et les accusations de traîtrise sans que soient prises des mesures à l’encontre de leurs auteurs ", rapporte la même source, citant l’élue du PJD.
Mme Zahidi a, par la même occasion, déclaré n’avoir pas manqué les réunions du bureau du conseil de la commune de Témara pendant un an et martelé qu’elle était présente à celles du 6 octobre, 23 et 16 septembre 2020, ainsi qu’à celles tenues à distance pendant le confinement. Elle a de même affirmé avoir versé au parti comme à l’accoutumée, sa contribution à titre volontaire, relative à ses indemnités de vice-présidente de la commune.