
Le plan d’expansion ferroviaire séduit les investisseurs qui sont prêts à financer les projets marocains. En témoigne la réussite par l’Office national des Chemins de fer (ONCF) d’une levée de fonds.
Une délégation d’administrateurs américains et émiratis des holdings MJM et Emaar ont effectué une visite de prospection au Sud du Maroc. Suite à cette visite, différentes opportunités d’investissement dans cette région ont été étudiées avec les responsables locaux.
C’est ainsi que la délégation d’hommes d’affaires émiratis et américains a été reçue par le wali de la région de Dakhla-Oued-Eddahab Lagouira qui leur a exposé les atouts que recèle cette région.
Les membres de la délégation ont expliqué que leur visite vise à s’informer des potentialités qu’offre cette région dans le domaine de l’habitat, de l’hôtellerie et des services, et de la pêche maritime.
Pour leur part, les acteurs économiques de Dakhla ont détaillé à leurs visiteurs les facteurs qui encouragent les grands holdings à venir investir dans cette région, notamment dans le domaine agricole de cette région dont la superficie potentielle s’étend sur un million d’hectares.
À ce jour, l’exploitation agricole est concentrée sur 529,5 ha à l’intérieur de six périmètres irrigués qui courent sur 1 434 ha, dans un rayon de 70 km autour de la ville de Dakhla. Cinq des périmètres irrigués sont équipés de serres et de systèmes d’irrigation rationnelle qui engendrent des productions hors sol de grande qualité. La production de tomates, de concombres et de melons notamment est entièrement exportée vers les marchés nord-américain, européen et celui de l’ex-bloc soviétique.
Dans le périmètre de Tawarta, l’exploitation agricole est pratiquée en plein champ de manière traditionnelle par 72 agriculteurs disposant chacun d’une parcelle d’environ 0,5 ha.
D’importantes réserves foncières sont disponibles et offrent d’excellentes opportunités d’investissement dans l’agriculture sous serre.
Quant à l’industrie agroalimentaire dans cette région, elle reste, encore embryonnaire mais regroupe néanmoins 92 entreprises locales, dont 2 unités de production de glace, 78 unités de congélation, traitement et conditionnement des produits de pêche et une unité de production de lait de chamelle.
La région de Dakhla Oued-Eddahab-Lagouira offre également d’importantes richesses halieutiques, et compte aujourd’hui plus de 78 unités de congélation, traitement et conditionnement des produits de pêche, permettant la création de 633 emplois permanents et 3 046 emplois saisonniers.
L’importance du secteur a ainsi favorisé l’établissement d’un centre de qualification professionnelle maritime. Les formations offertes permettent aux entreprises de recruter des techniciens et des ouvriers spécialisés.
Un centre de qualification professionnelle agricole offre également des formations en horticulture. Celles-ci sont mises à contribution au sein des exploitations agricoles, mais pourraient également bénéficier aux éventuelles unités de transformation et de conditionnement de fruits et légumes.
Pour ce qui est de l’élevage de dromadaires, c’est un secteur où travaillent plus de 630 personnes. La région constitue une destination balnéaire de choix. En bordure de l’Atlantique, la région est caractérisée par des vents forts et réguliers qui font le bonheur des amateurs de surf, voile, parachute de mer et delta plane. En revanche, de l’autre côté de la péninsule de Dakhla qui s’étend sur 400 km2, la baie offre des eaux plus calmes aux apprentis et aux baigneurs moins téméraires et permet de pratiquer d’autres sports nautiques comme la moto marine, la plongée, l’apnée ou le kayak de mer.
Les richesses halieutiques de la région, composées notamment de thon et d’espadon, permettent aux amateurs de pêche de s’adonner à la pêche à la ligne ou en haute mer.
Parallèlement aux sports nautiques que peut offrir la région, les randonnées, en plein désert, font la joie de plusieurs naturalistes et amateurs de grands espaces.
Libération - A.E.K
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