Au Maroc, le secteur de l’immobilier sombre dans un immobilisme paralysant. Et, les défis à relever sont nombreux.
Les entreprises espagnoles ont investi au Maroc en moyenne un peu plus de 400 millions de dollars par an au cours des cinq dernières années.
C’est ce qu’a indiqué André Azoulay, Conseiller de SM le Roi qui était l’invité ce week-end à Barcelone du "Circulo de Economia", l’une des institutions patronales les plus anciennes et les plus influentes en Catalogne et en Espagne. Il a ajouté qu’au cours de la même période les échanges commerciaux entre les deux pays ont augmenté de plus de 50%. Dans son intervention sur "l’Union Européenne vue de sa périphérie méditerranéenne", Azoulay a rappelé que c’est l’Espagne, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Moratinos qui, il y a deux semaines, a donné au projet euro-méditerranéen une tonalité institutionnelle, politique et stratégique qui lui a fait défaut jusqu’à présent. En suggérant que l’Union européenne oriente ses réflexions, s’agissant du Maroc, vers un statut qui s’inspire de celui mis en chantier pour la Turquie, Moratinos a proposé un autre cap au prochain Sommet de Barcelone fin novembre et il l’a fait en appuyant sa proposition d’une part sur les atouts du Maroc et d’autre part sur les chances de cette nouvelle approche si elle associait dans son évolution le Maroc, l’Espagne et la France, a poursuivi le Conseiller de SM le Roi.
L’Economiste
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