« C’est une visite qui fait figure de symbole d’une nouvelle étape diplomatique majeure pour le Royaume Chérifien, mais pas uniquement, car elle revêt des aspects économiques substantiels pour l’Afrique du Nord dans son ensemble », a écrit le site électronique suisse spécialisé dans la finance, Investir.ch. Au cours de la visite de la délégation américano-israélienne conduite par le conseiller spécial du Président américain, Jared Kushner, suivi de Meir Ben-Shabbat, conseiller à la sécurité nationale d’Israël, « un engagement américain d’investir près de 3 milliards de dollars US sur quatre ans dans des projets privés a été signé entre le PDG de la US International Development Finance Corporation (DFC) et le président exécutif de Prosper Africa, Adam Boehler, et Mohamed Benchaaboune, ministre des Finances marocain », a rappelé le site suisse soulignant qu’« au terme de cet accord, le bras armé financier américain doit faire du Maroc son « Hub » pour l’Afrique du Nord ».
Par ailleurs, « le dossier du Sahara a fait l’objet d’une proposition de « large autonomie » par Rabat en 2007, qualifiée de « sérieuse et crédible » à de nombreuses reprises par l’instance onusienne », a notifié le site suisse, martelant que le Sahara marocain est dorénavant, « open for US business ». De plus, Washington a annoncé l’installation d’un consulat américain dans la ville de Dakhla, située au Sahara, afin de faciliter les investissements internationaux.
En outre, le Maroc dispose de plusieurs atouts faisait de lui un carrefour d’investissement surtout vers l’Afrique et « jouit de la stabilité institutionnelle et macro-économique dans une Afrique du Nord qui a connu une dernière décennie mouvementée… ». De plus, le Maroc « a déployé une stratégie « verte » substantielle, abritant la plus grande station solaire d’Afrique au sud du pays et poursuivant une stratégie de mix-énergétique qui doit réduire drastiquement ses émissions carbone à l’horizon 2025 », a souligné le média suisse.